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Crypto et écologie : vers une réconciliation possible ? Il existe aujourd'hui plusieurs options afin de limiter l'impact environnemental des cryptomonnaies

Le , par Jade Emy

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Crypto et écologie : vers une réconciliation possible ? Il existe aujourd’hui plusieurs options afin de limiter l'impact environnemental des cryptomonnaies

L’industrie crypto est confrontée à de nombreuses critiques concernant son impact environnemental. Heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs options afin de le limiter. L’une des solutions durables adoptées par les mineurs est le passage du PoW au Proof of Stake (PoS). Ce mécanisme remplace le minage énergivore par un dispositif de validation fondé sur la possession de cryptomonnaies. Certaines nouvelles blockchains intègrent dès le départ une conception durable et moins énergivore.

Les cryptomonnaies, c’est la révolution du siècle ! Le marché pèse plus de 3 100 milliards d’euros et près d’un Européen sur dix possède des cryptomonnaies (Banque Centrale Européenne). Mais, quel est l’impact environnemental derrière cette révolution ? Est-il possible de rendre l’utilisation et le minage des crypto plus durable et écologique ? On répond à vos interrogations.

Les conséquences environnementales des cryptomonnaies

Le marché des cryptomonnaies attire autant pour ses promesses de gains financiers que pour ses innovations technologiques. Les investisseurs scrutent en permanence l’évolution des cours crypto, mais peu s’interrogent sur ce que cache réellement cette valeur marchande : une infrastructure énergivore et des conséquences environnementales lourdes.

La plupart des cryptomonnaies, surtout le Bitcoin, s’appuient sur le mécanisme de consensus Proof of Work (PoW ou preuve de travail). Les mineurs déploient des fermes de calcul (des entrepôts d’ordinateurs très puissants qui fonctionnent en continu) pour résoudre rapidement des opérations mathématiques.

Une fois une opération résolue, un nouveau bloc s’ajoute automatiquement à la blockchain et le gagnant remporte les tokens qui viennent d’être minés. Le principe est ingénieux, mais ces opérations consomment une quantité colossale d’électricité.

En 2023, le réseau Bitcoin a lui seul a absorbé environ 127 à 138 térawattheures (TWh) d’électricité sur l’année, selon les données du Cambridge Centre for Alternative Finance. C’est l’équivalent de la consommation annuelle de pays comme la Suède ou la Norvège.

Le bilan carbone est tout aussi préoccupant. Les émissions du Bitcoin ont été estimées à près de 40 millions de tonnes de CO₂ en 2024, d’après les chercheurs de l’Université de Cambridge. Une grande partie de cette empreinte provient du recours aux énergies fossiles (charbon et gaz) pour alimenter les fermes de minage, notamment en Chine, au Kazakhstan ou aux États-Unis.

Et cela ne s’arrête pas là ! Les cryptomonnaies sont aussi très gourmandes en eau : une étude menée par Alex de Vries (Vrije Universiteit Amsterdam) et publiée en 2023 dans Cell Reports Sustainability a montré que chaque transaction Bitcoin nécessiterait environ 16 000 litres d’eau pour refroidir les serveurs et les générateurs électriques associés.

Enfin, le secteur génère aussi des déchets électroniques massifs. Selon l’index Digiconomist, les activités de minage produisent chaque année plusieurs dizaines de milliers de tonnes de matériel informatique usagé, devenant rapidement obsolète à cause de la course à la puissance de calcul.


Alternatives écologiques au minage énergivore

L’industrie crypto est confrontée à de nombreuses critiques concernant son impact environnemental. Heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs options afin de le limiter. On fait le point.

Le PoS (Proof of Stake)

L’une des solutions durables adoptées par les mineurs est le passage du PoW au Proof of Stake (PoS). Ce mécanisme remplace le minage énergivore par un dispositif de validation fondé sur la possession de cryptomonnaies. En 2022, Ethereum, la deuxième cryptomonnaie après le Bitcoin, a adopté le PoS et abandonné le PoW. Résultat : sa consommation énergétique a baissé drastiquement, de plus de 95%.

Le PoS est moins gourmand en énergie, parce qu’il ne mobilise par une armée de mineurs ni de puissants ordinateurs qui fonctionnent sans arrêt et consomment d’énormes quantités d’énergie.

Ce système fonctionne plutôt comme une loterie. Chaque propriétaire de tokens s’inscrit sur une liste, puis un individu est tiré au sort. C’est lui qui reçoit les nouveaux tokens. Plus on détient de jetons, plus on a de chances d’être sélectionné. Le processus est totalement différent de celui du PoW où des groupes d’ordinateurs doivent résoudre des calculs complexes.

Des blockchains plus vertes

Réformer les anciennes blockchains, notamment celle du bitcoin, peut être assez compliqué. Les enjeux financiers sont énormes et il faudrait que tous les acteurs se mettent d’accord. Un changement radical n’est donc pas encore possible à ce niveau.

En revanche, certaines nouvelles blockchains intègrent dès le départ une conception durable et moins énergivore. La monnaie numérique Algorand (ALGO), par exemple, réduit son impact carbone grâce à son alimentation en énergies renouvelables et à une architecture pensée pour limiter les gaspillages énergétiques.

Mais, instaurer un modèle de minage plus écologique demande un temps d’adaptation et un investissement conséquent. Et même si elles sont prometteuses, ces cryptomonnaies « écologiques » ne sont pas aussi populaires que le Bitcoin, par exemple, et leur adoption reste limitée.

Passer aux énergies renouvelables

Certains centres de minage tentent de passer au vert en utilisant l’énergie solaire, éolienne ou hydroélectrique. Mais, cette transition a un prix. Le coût d’installation de fermes durables est élevé, ce qui freine de nombreuses entreprises à adopter cette solution.

L’essor des monnaies virtuelles soulève des interrogations sur le rapport de cette industrie à la consommation énergétique et la planète. Le passage à des protocoles plus durables et économes apparaît comme la meilleure piste de solution. Mais, la réussite de cette transition dépend d’une mobilisation conjointe entre les acteurs techniques, économiques et institutionnels du secteur.

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